9 Causes de surpoids d’un point de vue Psychologique et émotionnel

9 Causes de surpoids d’un point de vue Psychologique et émotionnel

Plusieurs mécanismes de refoulement et de défense psycho-émotionnels peuvent être à l’origine de comportements favorisant la prise de poids, l’alimentation étant un moyen de matérialiser une souffrance ou au contraire de se protéger et/ou se réconforter symboliquement momentanément.

Pour vous aider, voici un petit tour des représentations et croyances pouvant vous pousser à vous « réfugier » dans la nourriture malgré votre volonté et besoin de prendre soin de vous.

Ainsi; mieux se connaitre vous permettra de vous détacher de comportements alimentaires pour avancer vers plus de légèreté

La Survie :

Héritage de notre passé d’animal vulnérable, représentations sociales  : la graisse, surtout sur la zone abdominale est perçue et vécue comme un moyen de se protéger face à un éventuel danger.

L’Abandon :

Un abandon dans l’enfance, un chagrin d’amour et la vie s’immobilise en même temps que les kilos s’accumulent. On vit dans l’attente du retour, en comblant le vide intérieur ressenti par des aliments  souvent « réconfortants » ( le sucre, le chocolat, contenant des substances favorisant la production de sérotonine neurotransmetteur du bien-être aussi produit lors d’une activité physique ou du rire..)

Le Manque :

Argent, nourriture, amour : si l’on a manqué pendant l’enfance ou une période longue de notre vie, nous stockons , pour faire des réserves « au cas où » , y compris les kilos .

La Non-communication :

Se rendre imposant pour être vu et/ou entendu, tout en ayant envie de se faire tout petit, si l’on s’est senti ignoré dans notre existence, le fait de prendre du volume nous aide parfois à se faire une place pour dire « je suis là ».

L’Invisibilité :

On cache un complexe, un sentiment ou une caractéristiques que nous jugeons « hors-norme » par l’enrobage de kilos superflus afin de détourner l’attention, de reporter notre complexe sur une autre « différence.

L’Appartenance :

Pour ressembler aux autres membres de la famille, par mimétisme ou parce-que la culture familiale associe le surpoids à une personnalité joviale, « bon-vivant » ou juste par culture alimentaire on devient gros comme une marque d’appartenance .

La Féminité :

Des parents qui désiraient un garçon, une mère rivale, un père mysogyne ou macho : dans tous ces cas de figure, les kilos créent une enveloppe protectrice et « asexualisante » en gommant parfois les formes de la féminité et se sentir plus « forte ».

La Masculinité :

Un père violant : la prise de poids permet au fils de ne pas ressembler à l’image du père en affichant des rondeurs inoffensives et/ou une silhouette enfantine si la peur de devenir adulte et de reproduire le schéma parental est présent.

La Sexualité :

La sexualité vécue comme une violence symbolique , psychologie ou physique entraine parfois une prise de poids pour se protéger de cette intrusion dans l’intimité. Mais la frustration des plaisirs de la chair peut aussi se répercuter en favorisant une compensation par les plaisirs de la chère

 

Ce billet est un extrait de l’article « Kilos en trop : le poids du passé » publié sur Psychologies.com

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